Charles BAUDELAIRE. Les Fleurs du Mal. Paris,... - Lot 102 - Art Valorem

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Charles BAUDELAIRE. Les Fleurs du Mal. Paris,... - Lot 102 - Art Valorem
Charles BAUDELAIRE. Les Fleurs du Mal. Paris, Poulet-Malassis et de Broise, 1857. In-12, percaline vert lierre avec double encadrement de filets gras et maigres à froid (Reliure de l'époque). Vicaire, I-341 /// (2f.)-248-(2f.). ÉDITION ORIGINALE de l'un des ouvrages les plus recherchés de la poésie française. Premier tirage, bien complet des six poèmes condamnés par autorité de justice et qui furent supprimés dans certains exemplaires. Exemplaire avec la faute Feurs du Mal au titre courant des pages 31 et 108 et la faute de pagination à la page 45. Précieux exemplaire de Gaston de Saint-Valry portant sur le faux-titre un envoi autographe signé au crayon : à Gaston de Saint-Valry / témoignage d'amitié / Ch. Baudelaire. Gaston de Saint-Valry (1828-1881), journaliste et critique littéraire, est le fils de Gaston Souillard de Saint-Valry, auteur de recueils de poésie. Il collabora à plusieurs journaux dont La Gazette de Paris dans laquelle il fit, le 26 septembre 1856, un compte-rendu favorable des Histoires extraordinaires. Saint-Valry fut, avec Poulet-Malassis, à l'origine de la refonte du Journal d'Alençon qui, transformé en journal littéraire, allait publier dans le numéro 49 du 18 juin 1857, le poème Le Vin des chiffonniers extrait des Fleurs du Mal. Enfin Poggenburg note dans sa chronologie Baudelairienne que le poète et Saint-Valry se rencontrent juste après la parution des Fleurs du mal, en juillet-août 1857 et que, le 21 août, Emile Deschamps écrit à Baudelaire pour lui exprimer l'admiration que lui porte Gaston de Saint-Valry. L'exemplaire contient en outre quatre corrections d'orthographe et une strophe manuscrites de la main du poète dont nous donnons le détail ci-dessous : - Page de dédicace, la phrase au parfait magicien ès langue française corrigée en au parfait magicien ès langues françaises - Page 29, au poème La Muse vénale, 3ème strophe, le 3ème vers Chanter des Te Deum auxquels tu ne crois guères corrig
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